29 Octobre 2014
Vents de 50 nœuds attendus pour les deux jours à venir, autant dire que ça va secouer sur les quais et qu'il serait plus que déraisonnable d'essayer de filer à Gibralataŕ pour bénéficier de conditions de stationnement plus confortables. Par ailleurs, aucun mécanicien disponible sur place avant au moins une semaine. Statuo quo donc en attente du verdict pour la possibilité, le coût et le délai d'une réparation éventuelle.
Elleś sont loin les riches heures passées en Bretagne en juillet et août. J'avoue que depuis mon arrivée en Espagne je découvre à mes dépends la réalité d'une itinérance marine en solitaire à l'étranger qui depuis deux mois comptent plus de déceptions, de stress et de désagréments, dont le moindre n'est pas la solitude, que de bons moments.
Je fais donc le dos rond mais l'heure des choix, si j'ai le choix, approche. Parmi eux se dessine de plus en plus celui de renoncer à poursuivre ce voyage, stocker le bateau à sec ici pour le protéger et limiter les frais, revenir me faire une santé en France et essayer de brader Chaphil pour ne pas aggraver la situation.
Voilà, j'ai peut être fait rêver quelques personnes avec la tenue de ce blog, et je me dois donc avant de peut être le clôturer d'aller au bout du récit de cette aventure même si c'est pour décrire une triste réalité, celle d'un rêve qui tourne au cauchemar.