Le coup de Trafalgar

24 Octobre 2014

Vous connaissez ? En doublant hier le cap ou l'Amiral Nelson joua un tour pendable à la flotte française je croyais y avoir échappé. Et bien non, il m'attendait aujourd'hui à l'extrémité sud de l'Europe d'où l'on aperçoit l'Afrique , à à peine quelques milles de Tarifa.

Pour deux petits coulisseaux de rechange trop étroits qui m'auront empêché d'établir la grand voile après une courte phase de pétole, mais aussi l erreur que j'aurais commises ensuite d'affronter un méchant vent contraire en poussant le moteur au lieu de faire demi tour au portant sous génois, me voilà provisoirement privé de mon compagnon d'aventure qui à à peine 3 milles de l'arrivée à Tarifa, m'a subitement dit - démerde toi comme tu peux mais moi j'arrête là - Oh, pas de grands discours, juste un silence éloquent. Une rupture franche et sans appel si ce n'est que celui du 16 pour me sortir de ce mauvais pas. Y a t'il un espoir de réconciliation ? Réponse lundi ou mardi quand un maître de l'art viendra consulter la bête. qui arrivée au port à donné un signe de bonne volonté en acceptant de renouer le dialogue, avec cependant un ton grinçant de mauvaise augure.

Jusque là, j'ai plus qu'à croiser les doigts pour que ce ne soit qu'une simple bouderie, car coincé sur un quai sans eau ni électricité, je pourrais m'apprêter à vivre des jours difficiles.

Ok Tarifa c'est le paradis des véliplanchistes mais pas vraiment envie de m'y mettre histoire d'occuper le temps,

En résumé, si mes craintes se confirment suis un peu dans la merde, mais bon j'ai signé pour partir dans cette aventure. Puis,comme dit le proverbe chinois "tant qu'il y a de l'espoir pas la peine de s'inquiéter et quand y a plus d'espoir plus la peine de s'inquiéter"